Projet Hermione lycée Emile Combes de Pons 17800

Nous avons dernièrement vu un film intitulé "All is Lost".
Ce film nous raconte l'aventure d'un skipper solitaire qui va rencntrer de nombreuses difficultés majeures dans son périple à travers l'Océan Indien. un container est venu s'encastrer dans son bateau qui va ensuite prendre l'eau à cause d'un trou dans sa coque. Il subira aussi plusieurs tempêtes qui l'obligeront à abandonner son voilier en perdition et à se réfugier dans un canot de sauvetage.
Il devra apprendre à utiliser les anciens moyens de navigation et de repérage pour survivre. Il va d'abord se repérer avec un sextant et espère tous les jours rejoindre la route des cargos.
Ce film dénonce la société de consommation et l'individualisme de notre monde. Comme le skipper, dans cette société où consommer c'est exister, nous sommes seuls face à nous-mêmes...

(Texte co-écrit par Quentin et Simon) 

(Photo prise lors de l'atelier matelotage)

Ce mardi 24 mars, dans l'après midi, nous avons suivi un atelier de matelotage avec Loïc, un mateloteur professionnel à la Corderie Royale de Rochefort.

Il nous a enseigné comment faire une surliure afin de s'assurer qu'un cordage ne se démêle pas. Nous avons assez rapidement assimilé cette technique puis nous avons appris à réaliser une tâche plus complexe : une épissure. Cela consiste à réaliser une boucle au bout d'un cordage en entremêlant deux cordages pour n'en former qu'un.

En se référant aux conditions de navigation sur l'Hermione et à la taille des cordages utilisés sur la frégate, nous avons pu réaliser encore une fois que les conditions à bord étaient très difficiles.
Cependant cet atelier nous a beaucoup plu grâce à notre curiosité et nous permettra sans doute d'utiliser ces différentes techniques lors de nos prochaines sorties.

Texte co-écrit par Steven - Jolan et Alexandre (2GT4)

(Photo Musée Médecine Navale de Rochefort)

Nous sommes arrivés à 10h00 à la première école de médecine navale mondiale créée à Rochefort en 1722 et fermée en 1964.
Nous y sommes allés pour nous renseigner sur les différents traitements possibles en réponse aux pathologies provoquées par les mauvaises conditions de vie de l'époque, en mer ou à terre.
Nous apprenons avec stupeur qu'auparavant, on demandait aux barbiers (pour leurs compétences à découper habilement et rapidement) de devenir chirurgiens ! La chirurgie était donc un métier manuel !
Ensuite nous avons accédé à la bibliothèque du premier étage du pavillon. Cette bibliothèque colossale contient un peu plus de 25000 ouvrages datant du 15ème au 20ème siècle dont l'édition originale du gigantesque édifice encyclopédique et culturel des célèbres Diderot et d'Alambert.
Nous avons également vu les volumes consacrés au périple de Lapérouse, célèbre explorateur français disparu quelque part au large des côtes australiennes.

(Photos prises lors de notre visite)

Enfin, nous avons pu accéder au musée "des horreurs", de l'anatomie et de la pharmacologie répertoriant toutes les anomalies possibles et imaginables, comme, par exemple, des nourrissons hydrocéphales conservés dans du formol ou encore le seul système nerveux humain complet exposé au monde ainsi que le premier système sanguin humain mis à jour en France.
Et nous y avons vu plein d'autres objets totalement inconcevables...!
Une visite riche en découvertes et en cris d'horreur !

(Photo Musée de la Médecine Navale de Rochefort)

Le 12 février nous sommes allés sur une des plages de Royan.
Nous avons apporté des sextants pour calculer l'angle entre le soleil et l'horizon.
Pour commencer, nous avons réglé les sextants sur l'horizon (cette étape sert à savoir combien il faudra enlever de degrés pour calculer la véritable hauteur du soleil).

(Photo Wikipédia)

Ensuite nous avons mesuré l'angle entre le soleil et l'horizon d'où on a soustrait le résultat du réglage sur l'horizon.
Il nous a été difficile de régler le sextant sur l'horizon et le soleil, c'était pour nous une expérience nouvelle !
Heureusement, il faisait très beau et nous avons plutôt bien réussi à faire nos mesures parce que nous avons compris qu'il devient très difficile de faire ces mêmes mesures quand le ciel est nuageux, quand il pleut ou quand la mer est agitée.
En mer, pour calculer sa position, il faut utiliser les tables de Dieumegard et de Bataille, sans oublier plein d'autres documents sans lesquels il devient très difficle de se diriger.

(Tables de Dieumegard et Bataille)

Texte co-écrit par André, Antoine et Clément (2GT4)

Grand moment aujourd'hui avec la visite d'Olivier, sélectionné pour être marin sur l'Hermione qui partira le 18 avril prochain pour une traversée de l'Atlantique à bord de la célèbre frégate.

" Le 30 janvier, nous avons reçu la visite d'Olivier qui est ébeniste, artisan à son compte et qui travaille en tant que bénévole sur l'Hermione. C'est grâce à sa soeur qu'il est devenu bénévole, choisi parmi les quelque 1000 candidatures.
La seule condition pour être accepté était d'avoir le pied marin, de ne pas avoir le vertige et d'être en bonne condition physique. Car sur l'Hermione, il faut pouvoir monter sur le mât pour diriger les voiles, les monter et les descendre même quand le temps est mauvais.
Il nous a aussi expliqué que les marins se relèguaient pour les tours de garde. Un quart équivaut à six heures de travail mais les marins sont tenus d'être réveillés deux heures plus tôt et deux heures plus tard pour être en poste en cas de problème.
Les cuisiniers, eux, sont toujours en poste et mettent le couvert.
Olivier nous a également expliqué pourquoi, lors de son départ le 18 avril, l'Hermione se dirigera d'abord vers les îles Canaries pour se positionner sur l'anticyclone des Açores pour pouvoir profiter du vent et arriver plus vite en Amérique."

Texte co-écrit par André, Tom et Clément (classe de seconde).

"Nous avons réalisé une maquette de l'Hermione grâce aux plans evoyés par l'association s'occupant de l'Hermione à Rochefort. Ces plans authentiques nous ont permis de réaliser des dessins grâce à un logiciel de dessin en 3D. Nous avons dessiné coupe par coupe la frégate. Une fois le dessin fini, nous avons imprimé à l'aide d'une imprimante 3D la coque du navire. Cette impression a duré une dizaine d'heures. Cette maquette va nous permettre de réaliser des tests dans des bassins de carenne réalisés au lycée Emile Combes par des élèves de la section chaudronnerie. 
Ces essais réalisés à l'aide de poulies, d'une ficelle et de poids vont nous permettre d'analyser les différents comportements de l'Hermione. 
Nous avons parfois rencontré quelques difficultés lors des tests et du lestage du bateau. En effet, il y a des problèmes de flotaison qui devraient être solutionnés sous peu."

(plan de notre impression 3D)

Texte co-écrit par Alexandre, Jolan et Simon (élèves en classe de seconde)

(modèle d'imprimante 3D)

Ce projet Hermione nous permet de nous mettre dans la peau d'un écrivain !

En effet, nous avons débuté l'écriture d'un roman sous forme de journal intime écrit à... 24 mains !

Dans ce roman, nous suivrons les aventures croisées de deux marins de l'Hermione : l'un d'eux va embarquer sur l'Hermione de La Fayette tandis que l'autre sera un marin moderne en quête d'une grande aventure.

Si tout va bien, notre roman devrait être achevé prochainement... mais nous avons encore tout un travail de correction et de mise en page à terminer.

Après notre visite du musée de la marine dans la matinée, c'est maintenant à la corderie de Rochefort que nous avons rendez-vous.
L'impressionnant bâtiment nous attend et les objets exposés à l'intérieur vont vite nous aider à comprendre pourquoi le bâtiment est d'une architecture longiligne si caractéristique. 
En effet, il s'agissait de "commettre" des cordages de 200m et pour cela, avec les techniques du 18ème siècle, il fallait pouvoir disposer d'un bâtiment mesurant plus de 300m de long afin de pouvoir filer puis torsader les cordages.

Nous assitons avec intérêt à une démonstration de matelotage qui nous permet également de comprendre que la vie du navire et de ses occupants dépend de la qualité des cordages et du bon choix des noeuds.

Nous voici partis à la découverte de l'arsenal de Rochefort.
Notre mission du jour sera de comprendre pourquoi Rochefort a été choisie pour établir un arsenal. A 25 km des côtes les plus proches, c'est vrai que la question mérite d'être posée !

Notre premier rendez-vous du jour est donc fixé au musée de la marine qui retrace l'histoire de l'arsenal de Rochefort et nous permet également de voir les nombreux "petits modèles" de bateaux qui illustrent les évolutions techniques de la construction navale et de la navigation.

Au détour de cette visite, nous aurons également l'occasion de voir la seule représentation picturale de l'Hermione

Photos prises au musée de la marine - Arsenal de Rochefort.

Nous voilà enfin à bord de l'Hermione.

Nous sommes accompagnés par un guide truculent qui ne manque pas d'anecdotes historiques pour rendre notre visite vivante.

"Rendez-vous à 15h pour une visite guidée de l'Hermione. Notre guide, Olivier, nous a expliqué l'importance du projet et du voyage.Cela représente, en effet, deux mois pour l'aller et deux autres pour le retour. Une fois montés sur la frégate, nous sommes descendus sur le pont de combat. On pouvait voir les canons et un des deux cabestans pouvant remonter les ancres. Puis en  descendant un peu plus dans les quartiers, le guide a énuméré les différents officiers tels que les Mestres.  Tout au long, il a insisté sur les conditions de vie à bord qui étaient vraiment horribles. D'abord par la nourriture, puis par les combats et enfin par le manque d'hygiène. "

(texte co-écrit par Clément, Simon et André - élèves de seconde)